Lu à Paris en janvier 2012
"Il faut imaginer un quinquagénaire déçu de l'être si tôt et si fort, domicilié à la lisière de Nagasaki dans son pavillon d'un faubourg aux rues en chute libre."
"Mes premiers soupçons, nés voici plusieurs semaines, s'étaient rapidement dissipés. Mais quelque temps plus tard, ils étaient revenus de façon subtile, comme des moucherons vibrionnent dans l'air du soir et s'éloignent avant que l'on comprenne à quoi l'on avait affaire."
"Pendant la réunion, tout en les écoutant s'écouter, se répandre et se reprendre..."
"Que me restait-il? Le soir, une fois étendue, une même pensée revenait me visiter: tout ceci est une farce. Une énorme balgue. Tôt ou tard, je vais obtenir des explications. Des excuses vont mêtre présentées et je vais savoir. Nous allons tous accéder à la connaissance. C'est prévu, mais nous ignorons quand. Il suffit d'être patient. Nous nous échapperons alors de cette pièce de théâtre absurde."
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