lundi 5 décembre 2011

Les rois maudits - Tome I - Le roi de fer - Maurice Druon

Lu à Paris - en Décembre 2011

(Trop bien !!)

"Prends garde, mon fils, lui avait dit un jour messire Gaultier d'Aunay le père, les femmes les plus riches sont celles qui coutent le plus cher."

"Hérétiques ! Au feu! au feu, les hérétiques!"

De ce visage en feu, la voix effrayante proféra: "Pape Clément!... Chevalier Guillaume!... Roi Philippe!... Avant un an, je vous cite à comparaître au tribunal de Dieu pour y recevoir votre juste châtiment! Maudits! Maudits! tous maudits jusqu'à la treizième génération de vos races!..."

"Ces gens-là ont de grands airs appris, mais point de manières de coeur, et ils rebutent les meilleurs dévouements. Ils n'ont point à s'étonner d'être si mal aimés et si bien trahis."

"Il y avait chez cette belle fille quelque chose d'irritant et de trouble. Elle établissait avec les hommes, dès le premier abord, une relation d'immédiate complicité, comme si elle devait ne leur opposer aucune résistance. Mais en même temps, elle leur faisait se demander si elle était complétement stupide ou si elle se moquer paisiblement d'eux."

"Comme il arrive souvent aux hommes de pouvoir, lorsqu'ils viennent d'assumer de tragiques responsabilités, le roi Philippe méditait autour de problèmes universels et vagues, quêtant dans l'invisible la certitude d'un ordre où s'inscrivissent sans erreur sa vie et ses actions. "

"Chaque homme, parce qu'il croit un peu que le monde est né en même temps que lui, souffre, au moment de quitter la vie, de laisser l'univers inachevé. A plus forte raison un roi. "

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